La jeunesse de Dassault sous la bannière de l’héroïsme
En guise de propos liminaires:
Un objectif: intégrer deux-cents jeunes de seconde frais émoulus de leurs collèges
Un défi: répudier l’individualisme auquel ils succombent volontiers au sein d’une société emportée par le « tsunami de la consommation »
Un dilemme: baisser pavillon ou croire la jeunesse capable d’un sursaut vital d’héroisme…
Des protagonistes Pour le 2/09 Mme Arnautou, Mme Spiesse, M Béziau, M Rivière, L’équipe pédagogique et éducative.
Pour le 5/09 Mme Chaumes, M Cagnard, L’équipe d’EPS, Drop de Béton, L’équipe pédagogique et éducative
Récit: légendes urbaines (enquêtes codées) et épopée rugbystique (quand le bonheur est dans le pré)
Dans la mémoire vive des jeunes, le vendredi 2 et le lundi 5 septembre 2016 garderont une saveur particulière. Et point seulement parce que le soleil dardait ses rayons les plus intenses, comme si cette lumière transfigurait une métropole bordelaise prête à accueillir la célébration de rituels immémoriaux…
Vendredi offrit aux jeunes-accompagnés de leurs professeurs- l’occasion d’une pérégrination dans Bordeaux: six parcours, sous forme de véritables signes de piste, leur permettant de s’approprier un patrimoine bordelais qui ne représente certes pas un passé fossilisé, mais leur procure l’allégresse d’expérimenter la réalité de l’enracinement dynamique: la vie humaine n’est-elle pas une aventure vraie, se nourrissant de la sagesse de l’expérience historique et identitaire afin de forger l’avenir? (l’avenir …et point seulement le futur?)
Le lundi, l’aventure de la jeunesse se déploya sur la pelouse du stade Robert Brettes de Mérignac.
L’association Drop de Béton-experte en la transmission d’un sport né certes dans le très aristocratique collège universitaire de Rugby, mais devenu un des marqueurs identitaires de la patrie de d’Artagnan- proposa à nos jeunes cinq ateliers: – Les règles du jeu
- La règle du plaquage et du lâcher
- La règle du hors-jeu (en avant)
- Le tir au but
- Le rugby « flag » (sans contact)
Les jeunes n’ont pas seulement reçu des consignes sportives. A travers cette véritable épopée rugbystique, les élèves ont été sensibilisés aux notions d’effort, de solidarité, de personne et d’engagement : tout le contraire de l’individualisme matérialiste.
A travers cette aventure héroïque dont les jeunes ont été les chevaliers, c’est bel et bien la constitution d’une identité qui s’est forgée: celle du Lycée Dassault, un Lycée dont on ne vient pas simplement-et avec une léthargie passive- « consommer » les cours.
Aux heures dures, lorsqu’ils seront tentés d’abandonner leurs belles résolutions, ces jeunes se souviendront que le Lycée Dassault n’est point un lieu anonyme, mais qu’il leur a offert un supplément d’âme.
Aux heures dures, lorsqu’ils seront tentés d’abandonner leurs belles résolutions, ces jeunes garderont souvenance de fabuleux placages auxquels leurs professeurs ne se seront point dérobés.
Aux heures dures, lorsque l’auteur de ces lignes sera tenté de tout abandonner, il se souviendra de placages mémorables et d’une jeunesse aux accents héroïques.
Une jeunesse qui continuera, à travers la formation totale de la personne proposée par le Lycée de vivre les notions abordées lors de ces deux journées
Louis-Michel RIVIERE professeur de Lettres-Histoire